ETANG DE BUSSIERE
TOI, MON PETIT RUISSEAU
Douce eau, claire rivière chantante et belle
Dont le courant doucement murmurant
Proche du lieu, Joux, ton origine prend,
Tu es là où se voit ma maison maternelle.
Fragile ruisseau, qui, au lac de Bussières se mêle,
Digne de l'Yonne où vassal tu te rends,
Net, argenté et sans boue courant,
Tu es là et laves les prés de ta veine éternelle.
Combien de fois ai-je joué à mains pleines
Avec ta douce complicité en rêvant d’Amour !
Combien de fois aux plus chaleureux jours
Sur tes bords ai-je endormi mes peines ?
Combien de soirs encore, t’ai-je conté,
Le fier dédain, l’orgueil, la cruauté
De notre société en Égalité trop rétive !
Combien aussi mes yeux, deux vifs ruisseaux,
Ont-ils mêlés de larmes dans tes eaux,
Comme pour s’abandonner à ta course vive !
Merci à toi petit ruisseau, ma muse enfantine !
De mes vers, de mes souhaits, reste le fidèle témoin !
Mes Enfants, de ton lit, toujours en prendront soin !
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